Résumé :
Philippe de Rigal d'Astruguesse, ingénieur nucléaire et
héritier d'une des plus grandes fortunes lyonnaises, est retrouvé mort, la
gorge tranchée, dans la chapelle familiale, à Brindas. L'assassin y a laissé
l'inscription: "Mort au nucléaire!". Pour le commissaire Addamah et
son adjointe, la bouillonnante Kiki Manset, ce crime sauvage est le point de
départ d'une enquête dans les méandres de l'éco-terrorisme et les rivalités
d'une famille en proie à des haines farouches.
Qui, des éco-terroristes illuminés prêts à tout pour faire triompher leur
cause, ou des adeptes du CAC 40 et des conseils d'administration où l'on
exécute à mots feutrés, est coupable?
Portraits au vitriol, suspense haletant et humour noir sont au menu de ce polar
rythmé, à l'écriture enlevée, qui tient jusqu'au bout le lecteur en
haleine.
Mon avis :
J’ai renouvelé
l’expérience avec les enquêtes d’Addamah & Manset, ayant adoré leurs
caractères et leurs investigations dans L’affaire Rovandowski. Je dois
avouer que j’en attendais beaucoup de ce tome, encore plus que le précédent,
car je connaissais déjà nos deux acolytes : il fallait absolument que je
sois surprise. Au début, j’avais des appréhensions sur le fait que le meurtre
concerne aussi les antinucléaires et que ce soit uniquement l’objet de
l’intrigue, mais heureusement ce ne fût pas le cas. Les quelques explications
sur le nucléaire ne sont vraiment pas dérangeantes et sont surtout
compréhensibles, ma plus grande crainte n’a donc pas été réalisée. Nous
retrouvons donc Kiki et Gilles au cœur d’une famille qui se déchire et dont on
ressent la haine des uns et des autres. Le suspens était vraiment bien mené,
même mieux que dans L’Affaire Rovandowski, car j’ai mis plus longtemps à
trouver qui était le coupable. En effet,
tout le monde était suspecté et avait des raisons personnelles de s’en prendre
aux victimes ! Car oui, en plus du meurtre de Mr. Philippe de Rigal
d’Astruguesse, d’autres vont suivre naturellement, sans grand étonnement.
L’enquête ne constitue pas l’unique cœur de l’histoire, on suit également les
vies respectives d’Addamah &Manset. C’est dans ce livre qu’on découvre
(enfin) la rencontre entre Addamah et Mareva, un peu surprenante, car Mareva
est inculquée dans cette histoire de meurtre et son bien-aimé fera le possible
pour l’écarter des pistes…Est-ce que cette tentative marchera ? Je ne vous
en dis pas plus pour ne gâcher la fin du roman ! Pour en revenir à notre
déroutante famille d’Astruguesse, je n’ai aimé aucune de ces personnes la
composant. Ils sont tous après la gloire et l’argent et aucune émotion ne
ressort tant que l’animosité est puissante. Heureusement que le roman est
parsemé de petits schémas permettant de mieux comprendre l’arbre généalogique
de cette famille recomposée et surtout le croquis du château, bien utile pour
se repérer ! Ce roman est bien mieux par rapport à ce que je m’attendais
et meilleur, que l’autre, dans le genre policier. J’ai hâte de poursuivre les
aventures avec nos deux enquêteurs !
« - Un décor d’une beauté chatoyante…dit Addamah en
désignant la serre. -…
Et soudain la mort frappe, conclut Sibylle Naujocques. »
Ma note :
4.5/5
A savoir :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire