mercredi 30 juillet 2014

Un lion à Moscou de Maxime Lamiroy

Résumé :

21 Juin 2013, l’inespéré se réalise. Le narrateur est invité à l’Institut Pouchkine à Moscou. Pendant un mois, le rêve affronte la réalité dans des chapitres mêlant des êtres fantastiques et disparus. Le héros croise un lion, suit la trace de Napoléon et fuit son double. Les grands écrivains Stefan Zweig, Dostoïevski, Proust et Gontcharov dialoguent dans une œuvre originale dans sa forme et son contenu. Plus qu’un récit de voyages, c’est un récit de pensées d’un voyageur.

Mon avis :

Tout d’abord, je remercie les éditions Lamiroy pour l’envoi de ce livre ! Je n’ai pas choisi ce livre et si j’avais pu je ne l’aurais sûrement pas pris… Pour commencer, je tiens à préciser que mon avis est totalement personnel et que si vous voulez forger le votre alors lisez-le ! Seulement voilà, je ne vous le recommande pas du tout ! Si vous aimeriez découvrir des petits bouquins de cette édition, je vous en conseillerai plutôt d’autres que celui-ci et dont j’ai réalisé de bonnes chroniques. Mon avis est très tranché : je n’ai rien compris à l’histoire et je ne vois pas le but de l’auteur. Où veut-il nous emmener ? Quel message veut-il nous transmettre ? Au final, quel est le but de ce livre ? On suit un étudiant qui visite Moscou avec ses amis… et c’est à peu près tout de ce que j’ai appris de sa vie et de l’histoire en elle-même… Tout était très flou et très bizarre : par moments on était avec l’étudiant (seul instant assez intéressant, selon moi) d’autres fois je ne savais même pas où j’avais atterri tellement que l’intrigue était confuse et mal coordonnée ! Le texte était saturé de citations à s’en noyer, je trouve cela intéressant quand les auteurs intègrent des exemples d’œuvres ou encore leurs connaissances personnelles…mais trop c’est trop. Surtout que la plupart d’entre elles étaient méconnues, pour ma part, donc je ne pouvais ni partager la frénésie du narrateur, ni déchiffrer les comparaisons me laissant perplexe et déroutée. Je ne comprenais pas non plus les apparitions fantastiques qui surgissaient sans la moindre logique et qui me coupaient dans ma lecture au lieu de la fluidifier. Ce livre est un méli-mélo d’étrangetés, à moins que ce soit moi qui suis étrange et qui n’a pas su cerner les intentions de Maxime Lamiroy. Le narrateur a très certainement voulu nous emmener avec lui dans son aventure à Moscou, mais il n’a réussi qu’à nous égarer au fil des pages. Je ne parle même pas des personnages qui, selon moi, sont sans forme ni caractère. Je pense que j’oublierais très vite ce livre me laissant, actuellement, dubitative et envieuse de passer à une autre lecture.

« Quelqu’un qui attend le bus comme la pensée attend l’événement, pense à tellement de choses dans cette aventure qu’il en oublie le bus. Du coup, l’arrivée du bus devient une surprise, un événement. De cette manière, la pensée attendant l’éclaircie dans le noir-gris se surprend à effectuer l’éclaircie. »

Ma note :
1/5

A savoir :
                                 §Edition : Lamiroy           §Pages : 120         §Prix : 10€                                                                                                                                    §Site : http://lamiroy.net/

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