dimanche 8 septembre 2019

Did I mention I love you?








Auteure: Estelle Maskame
Editions: Pocket jeunesse
Pages: 416
Prix: 16€90















Rien ne sera plus comme avant...
Eden, 16 ans, va passer l’été dans la famille recomposée de son père, à Santa Monica, en Californie. Ce dernier a refait sa vie... Ce qui veut dire trois nouveaux demi-frères pour Eden. Le plus âgé, Tyler, est un vrai bad-boy : séducteur, égocentrique, violent …
Fascinée, elle ne peut s’empêcher de succomber au charme de la seule personne qui lui est défendue : son demi-frère.




Mon avis:

Certaines romances jeunesses me plaisent, d’autres non. Et malheureusement, ce roman fait partie de cette deuxième catégorie. Au vu de son succès (bien précisé sur la couverture), je pensais accrocher avec l’histoire. Mais que ne fut pas ma déception lorsque je l’ai terminé.

Nous suivons une jeune adolescente, Eden, qui pour l’été se retrouve chez son père et sa belle-famille. Dès les premiers instants, nous savons tout de suite que les rapports vont être compliqués. Un père absent depuis le divorce avec sa mère et un demi-frère très beau mais surtout très arrogant ne vont pas permettre à Eden de passer des vacances de rêve.

Eden ne va pas rester cloitrée dans cette maison et va être entrainée dans les sorties, soirées de Santa Monica et rencontrer d’autres personnes. Son aversion pour son demi-frère, Tyler, est tout à fait compréhensible : insupportable, insolent, il est loin d’être le gars idéal. Mais ce n’est pas tant son caractère énervant qui m’a gênée, mais plutôt la rapidité du rapprochement entre ces deux protagonistes. Je n’ai pas compris comment Eden pouvait passer du sentiment de désintérêt à l’amour fou. Le lien entre ces deux émotions fut, je trouve, très mal amené.

Les personnalités des personnages ne transpercent pas les pages du roman. Je n’ai pas réussi à m’attacher ni à leur histoire personnelle, ni à leur caractère. Et encore moins à Eden, qui est le prototype vu et revu sans originalité ; ni à Tyler dont les accès de colère sont incompréhensibles.

Néanmoins, des sujets importants touchant les jeunes sont abordés comme l’alcool, la drogue. Mais le point le plus important pour moi était tout de même basé sur l’histoire d’amour entre Eden et Tyler. Or, à vrai dire, je n’ai pas cru un instant aux sentiments éprouvés l’un envers l’autre.

Une déception qui ne m’incitera donc pas à découvrir la suite de cette saga.





dimanche 1 septembre 2019

Dry










Auteurs : Neal et Jarrod Shusterman
Editions : Robert Laffont
Pages : 450
Prix : 17€90











Avez-vous déjà eu vraiment soif ?
La sécheresse s'éternise en Californie et le quotidien de chacun s'est transformé en une longue liste d'interdictions : ne pas arroser la pelouse, ne pas remplir sa piscine, limiter les douches...
Jusqu'à ce que les robinets se tarissent pour de bon. La paisible banlieue où vivent Alyssa et sa famille vire alors à la zone de guerre.
Soif et désespoir font se dresser les voisins les uns contre les autres. Le jour où ses parents ne donnent plus signe de vie et où son existence et celle de son petit frère sont menacées, Alyssa va devoir faire de terribles choix pour survivre au moins un jour de plus.



Mon avis :

Je vous présente ce roman qui pourrait bien être le reflet d’un futur dans notre société où l’eau n’est plus abondante. Adieu les douches, la cuisson d’aliments mais surtout le plus important : notre désaltération ! Et bienvenue dans la sécheresse ! 

Nous suivons cette restriction d’eau principalement dans l’un des quartiers de la Californie, dans une maison très ordinaire où vit toute une famille. Dès les premiers instants de la coupure générale d’eau, le ton est très vite donné ! Les nerfs sont mis à rude épreuve et la nature humaine n’est pas dans son meilleur jour.

Sans nouvelles de leurs parents partis à la recherche d’une source, Alyssa et son petit frère sont livrés à eux-mêmes. Aidés par leur voisin Kelton, très gentil mais un peu flippant, ils vont vite se rendent compte que cette bienveillance et ce soutien ne sont pas les mots d’ordre de toute la population.

L’ambiance post-apocalyptique a instauré une véritable trame stressante et haletante. Au fil de leur péripétie, ces trois enfants vont faire de nombreuses rencontres plus ou moins positives. Leur débrouillardise est très valorisante dans ce monde devenu anarchique depuis l’absence de l’eau. 

La sensation de soif et ses conséquences sont également très bien décrites, on s’y croirait ! Ce qui m’a beaucoup plu c’est vraiment l’esprit « réalité » mis en place par les auteurs. Les personnages sont également le point fort de cette histoire car leur caractère laisse place à de nombreux rebondissements.

A lire avec un bon verre d’eau !