dimanche 23 septembre 2018

The curse







Auteure : Marie Rutkoski
Editions : Lumen
Pages : 456
Prix : 15€
Trilogie







Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle : s'enrôler dans l'armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la " malédiction du vainqueur " : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise.
Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage.




Mon avis :
J’avoue que je me suis laissé séduire par cette sublime couverture sans même lire un seul mot du résumé.  Je n’ai pris donc connaissance de l’histoire quand me plongeant littéralement dedans !
Il est vrai, qu’au début, je n’ai pas accroché directement. Le lecteur se retrouve dans un monde qui oppose deux populations : les Valoriens, victorieux d’une guerre passée et les Herranis, réduits à l’esclavage lors de cette conquête. De plus, nous faisons la connaissance de Kestrel, une jeune femme qui paraît très froide au premier abord mais dont ses nombreuses valeurs adoucissent son tempérament de feu !
Très bonne stratège, Kestrel aime par-dessus tout gagner ! Une ambition qui la dépasse, notamment lors d’une vente aux enchères d’esclaves et où son chemin a croisé celui d’Arin. A la grande surprise de tous, elle dépense une somme mirobolante pour se l’acquérir mais qu’importent les ragots : elle a eu ce qu’elle voulait.
Je dirais qu’une frénésie m’a gagné après l’intégration d’Arin dans la somptueuse demeure du père de Kestrel. Un jeu ; gouverné par les stratégies, les secrets,  la confiance… ; s’installe entre ces deux personnages.
L’amour naissant entre Kestrel et Arin n’est pas précipité, ils prennent le temps de se découvrir ce qui donne une réalité plus grande à leurs sentiments. De nombreuses décisions déchirantes vont bousculer leur destin et peut-être même rompre leur complicité ?
L’intrigue est tellement bien menée que je n’avais qu’une hâte : continuer de tourner les pages pour connaître la suite. Les machinations politiques, les inspirations historiques et la relation Kestrel-Arin ne vont pas vous laisser de marbre ! 
Une très belle découverte dont j’ai hâte d’être plongée de nouveau au cœur des terribles rebondissements et des sombres complots !






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire