Auteur : Victor Dixen
Editions : Robert Laffont
Collection : R
Quadrilogie
Six prétendantes. Six prétendants. Six minutes pour se
rencontrer. L’éternité pour s’aimer. Ils veulent marquer l’histoire avec un
grand H. Elle veut trouver l’amour avec un grand A. Même si le rêve vire au
cauchemar, il est trop tard pour regretter.
Mon avis :
Ouaah ! Quelle saga ! Je viens juste de la
terminer et n’ayant fait aucune chronique sur celle-ci, j’ai décidé d’innover
sur mon blog et de vous présenter les 4 tomes en même temps ! En effet, je
n’ai jamais eu l’occasion de vous parler d’une série entière en un seul article
car l’attente entre chaque tome est bien longue.
Je l’ai découvert il y a seulement quelques mois et je me
suis aperçue que tous les tomes étaient sortis ! Une aubaine pour moi car
j’ai vraiment accroché avec l’histoire et à chaque fin de tomes je me
languissais de continuer avec le suivant.
Un mélange de science-fiction, show tv et dystopie :
tous les ingrédients sont réunis pour me plaire et sûrement vous plaire
aussi !
Le premier tome installe doucement l’intrigue : six
femmes et six hommes embarquent dans une navette spatiale Le Cupido :
direction Mars. Mais ce n’est pas une simple excursion : leur vie dans Le
Cupido est filmée 24h/24h et retransmise sur une chaîne tv. Le but du programme
Genesis : trouver son âme sœur lors de speed-dating qui engendra sur un
futur mariage et surtout de beaux bébés afin de coloniser Mars.
Tome après tome, nous suivons les 12 pionniers dans leur vie
quotidienne : leur joie, leur peur, leur complicité. Nous sommes bien plus
qu’un téléspectateur assis dans son canapé suivant paisiblement leur
aventure ! En effet, l’auteur nous fait découvrir l’envers du décor de
cette télé-réalité à l’apparence rêveuse mais dont la réalité est bien plus
macabre…
La directrice du programme, Serena McBee, manie d’une main
de maître les images et donne aux téléspectateurs uniquement des séquences dont
elle a le total contrôle. Cette reconnaissance aveuglante des téléspectateurs
envers cette femme nous fait halluciner car le lecteur sait que ce voyage vers
Mars est une mission suicide.
Léonor, une jeune femme rousse avec un caractère d’acier,
est une des seules à ne pas se faire duper par cette femme diabolique. Mais
convaincre la Terre entière ainsi que ces compagnons de voyage de la fourberie
de Serena n’est pas chose facile. De plus, elle doit faire face à d’autres
préoccupations comme son passé qui refait surface ou encore le choix de son
futur conjoint.
Le travail descriptif
de chaque personnage est merveilleusement bien réalisé par l’auteur. Je
trouve que les personnages sont vraiment le point fort de cette saga. Le
lecteur arrive facilement à se les représenter et les suivre au cours des
pages, quel que soit leur caractère, est un véritable plaisir (oui oui même la
folie de Serena McBee).
Les tomes 2 et 3 sont mes préférés : l’action est
palpitante, des rebondissements surviennent à chaque page et les relations
entre chaque personnage évoluent.
Le tome 4 répond à quelques questions non résolues dans les
précédents livres, mais je trouvais que le déroulement était un peu plus lent.
Cependant, le dénouement final nous permet de retrouver l’ambiance des autres
tomes.
Je ne vous en dis pas plus car je ne souhaite pas, à travers
cette chronique, spoiler tout le contenu. J’espère simplement vous avoir donné
l’envie de vous lancer dans l’aventure Phobos afin de la partager avec les 12
pionniers dont la survie sur Mars ou ailleurs n’est jamais certaine…
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