samedi 7 octobre 2017

La fille du train









Auteure : Paula Hawkins
Editions : Sonatine
Genre : Thriller
Pages : 378
Prix : 21€












Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu


Mon avis :

Il y a quelques mois, j’ai prix conscience de deux choses certaines après le visionnage de la bande-annonce La fille du train : primo de l’existence d’un roman ; deuxio de me le procurer rapidement. 

Je ne conseille pas de voir le film ou même la bande-annonce avant de commencer ce thriller. Car il est préférable de suivre l’histoire sans en connaître les détails.

Nous suivons trois jeunes femmes : Rachel, Anna et Megan. Elles n’ont pas de points communs, ni d’atomes crochus et pourtant un seul lien va changer le cours de leur vie.

Le point de vue le plus récurrent est celui de Rachel. C’est une femme très intelligente, créative, douée d’une imagination remarquable avec un sens de l’observation développé ! Toutes ses qualités devraient permettre de faire évoluer l’enquête et de trouver le criminel car, présente sur les lieux du crime, Rachel fait un excellent témoin ! Seulement, ses déboires avec l’alcool lui provoquent des trous noirs : impossibles de se rappeler ses faits et gestes durant plusieurs heures… Ce qui la rend inévitablement suspecte.

La description de l’état de Rachel après une rechute est très réaliste jusqu’à m’en donner mal pour elle. C’est vraiment l’aspect du livre que j’ai préféré. Chaque sentiment exprimé ou refoulé nous permettent de comprendre la personne voir d’être à sa place.

L’intrigue est bien menée ce qui nous plonge littéralement dans l’histoire : nous sommes à la fois Megan, Anna ou encore Rachel et nous ressentons la peur, mais cette terreur s’exprime de différentes façons.

Au-delà de la moitié du livre, j’ai rapidement trouvé le coupable. Les indices sont assez clairs, légèrement trop à mon goût car j’aime bien quand la fin est totalement inattendue, surprenante. 

Dans ce thriller, la psychologie règne ce qui rend l’atmosphère plus stressante que le meurtre en lui-même.  



« Une telle intrusion dans la vie privée de quelqu'un d'autre, ce n'est pas normal. C'est souvent compris comme une forme de violence psychologique. »







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