Auteure : Paula Hawkins
Editions : Sonatine
Genre : Thriller
Pages : 378
Prix : 21€
Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train
deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le
17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et
chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la
voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à
ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et
Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par
le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte.
Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où
Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ?
Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son
couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus
sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle
découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom
Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…
Il y a quelques mois, j’ai prix conscience de deux choses
certaines après le visionnage de la bande-annonce La fille du train :
primo de l’existence d’un roman ; deuxio de me le procurer
rapidement.
Je ne conseille pas de voir le film ou même la bande-annonce
avant de commencer ce thriller. Car il est préférable de suivre l’histoire sans
en connaître les détails.
Nous suivons trois jeunes femmes : Rachel, Anna et
Megan. Elles n’ont pas de points communs, ni d’atomes crochus et pourtant un
seul lien va changer le cours de leur vie.
Le point de vue le plus récurrent est celui de Rachel. C’est
une femme très intelligente, créative, douée d’une imagination remarquable avec
un sens de l’observation développé ! Toutes ses qualités devraient
permettre de faire évoluer l’enquête et de trouver le criminel car, présente
sur les lieux du crime, Rachel fait un excellent témoin ! Seulement, ses
déboires avec l’alcool lui provoquent des trous noirs : impossibles de se
rappeler ses faits et gestes durant plusieurs heures… Ce qui la rend
inévitablement suspecte.
La description de l’état de Rachel après une rechute est
très réaliste jusqu’à m’en donner mal pour elle. C’est vraiment l’aspect du
livre que j’ai préféré. Chaque sentiment exprimé ou refoulé nous permettent de
comprendre la personne voir d’être à sa place.
L’intrigue est bien menée ce qui nous plonge littéralement
dans l’histoire : nous sommes à la fois Megan, Anna ou encore Rachel et
nous ressentons la peur, mais cette terreur s’exprime de différentes façons.
Au-delà de la moitié du livre, j’ai rapidement trouvé le
coupable. Les indices sont assez clairs, légèrement trop à mon goût car j’aime
bien quand la fin est totalement inattendue, surprenante.
Dans ce thriller, la
psychologie règne ce qui rend l’atmosphère plus stressante que le meurtre en
lui-même.
« Une telle intrusion dans la vie privée de quelqu'un
d'autre, ce n'est pas normal. C'est souvent compris comme une forme de violence
psychologique. »
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